Après deux ans
passés dans la prison du New Jersey, Danny Ocean retrouve enfin la liberté
et monte déjà un coup qui semble impossible à réaliser : cambrioler dans le
même temps les casinos Versailles, Oasis et Côte d'Azur, avec une jolie somme
de 160 millions de dollars à la clé. Il souhaite également récupérer Tess,
sa bien-aimée que lui a volée Harry Benedict, le propriétaire de ces trois
somptueux établissements de jeux de Las Vegas. Pour ce faire, Danny compose
une équipe de dix criminels maîtres dans leur spécialité. Parmi eux figurent
Dusty Ryan, grand tricheur aux cartes ; Linus Caldwell, le pickpocket le plus
agile qui soit ; Roscoe Means, expert en explosifs ; Ruben Tishkoff, qui connaît
les systèmes de sécurité des casinos sur le bout des doigts ; les frères Virgil
et Turk Malloy, pour qui l'électronique n'a plus aucun secret ; et Yen, véritable
contorsionniste et acrobate.
Opposition
entre le monde de la télévision et celui du cinéma. George
Clooney joue sur la séduction et la mise en scène alors qu'Andy
Garcia en maître d'un network, contrôlant tout, est obsédé
par les rentrés d'argents, comme un directeur d'antenne obsédé
par l'audience.
Cette critique de la télévision s'incarne aussi dans la scène d'apprentissage du poker où sont conviés les cover boys de la télé américaine quie spère ainsi passer au cinéma. Plus tard, Andy Garcia, décidemment oeil de télévision ne reconnaitra le subterfuge de la fausse chambre forte qu'à la disparition du logo sur l'écran de contrôle.
Faire un cass comme un film : scénario répété en prison, trouver un producteur (convaincre en trois minutes, rappel hilarant des échecs passés) trouver les acteurs, construire le décor (la sale des coffres).